Intégration langues étrangères

Apprendre une langue étrangère à Mulhouse et l’intégrer

Au Centre MOZARTIS situé dans Mulhouse, nous abordons la langue étrangère de façon à ce que vous puissiez l’apprendre et l’intégrer pleinement, tout comme votre langue maternelle. Adapter son écoute, notre façon d’intervenir, les effets, l’être en question, comment les autres entendent, la bande passante de la langue : nous verrons tout ceci de façon globale ici.

Comment se déroule l’intégration de la langue étrangère

Adapter son écoute à une langue

Voici les différentes étapes qui facilitent l'apprentissage d'une nouvelle langue.

 

Parler une langue, c’est au préalable adapter sa propre écoute aux fréquences acoustiques de cette langue. Ainsi, le « don des langues » n’est pas tant le don de les parler que celui de les entendre !

On a constaté depuis longtemps que les Slaves, en règle générale, témoignaient d’une véritable virtuosité dans l’apprentissage d’idiomes étrangers. Beaucoup parlaient couramment plusieurs langues. L’explication est simple : leur audition est caractérisée par une sélectivité si accueillante qu’elle peut inclure sans difficulté les bandes passantes des autres langues.

Au contraire, l’impossibilité de reproduire efficacement une langue étrangère n’est qu’une forme de surdité. « Devant une information sonore inaccoutumée » explique encore Tomatis, « l’oreille change du tout au tout pour prendre une autre posture bien définie, différente en tout point de celle dans laquelle la langue maternelle l’a fixée ». Il se peut qu’elle ne soit pas capable d’accomplir correctement ce travail d’accommodation.

Mappemonde, langues

Fort heureusement, tout n’est pas perdu dans ce cas. Par certains procédés, on peut venir au secours de l’oreille défaillante, la conditionner afin de créer artificiellement cette réceptivité qui lui fait défaut.

On peut lire, dans une brochure éditée par le Centre du Langage que dirigeait Alfred Tomatis : « En modifiant l’audition du sujet, en lui apprenant à entendre d’une autre façon que celle à laquelle il est habitué de par sa langue maternelle, on déclenche une autre façon de parler, un autre mode d’expression caractéristique de la langue à étudier. Cet effet audio-vocal entraîne des modifications portant sur le timbre, sur l’organisation de l’appareil phonatoire, sur l’usage des cavités résonantielles laryngées sus et sous-jacentes, sur le tonus laryngé, sur la respiration, sur la mimique, autant de modifications qui réagissent en chaîne par allumage réflexe s’étendant de proche en proche à toute la structure morphologique du sujet. »

 

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Comment intervenons-nous ?

Cette intervention peut être réalisée grâce à un appareil inventé et mis au point par le professeur Tomatis : le stimulateur d’écoute. Cet appareil permet de resserrer ou d’étaler à volonté la bande passante.

On peut ainsi donner à un sujet l’oreille anglaise, l’oreille espagnole, l’oreille suédoise ou l’oreille d’un grand vocalise comme Caruso. Conditionné à s’entendre comme un natif d’Oxford, le sujet se met à parler anglais comme s’il était lui-même né dans cette ville, pour peu qu’il soit familiarisé avec la langue anglaise.

Tout le problème est, évidemment, de rendre cet avantage permanent. On y parvient après un certain nombre de séances. Le principal intérêt de cette méthode est qu’elle n’aide pas seulement à l’apprentissage, mais conduit à une véritable intégration des langues vivantes. Pour parler, il ne s’agit pas seulement de reproduire la lettre d’une langue, il faut en restituer l’esprit. Pour A.A. Tomatis, « posséder une langue que l’on décide d’absorber, c’est en user jusqu’à s'exprimer, jusqu’à penser, jusqu’à exister à travers elle. »

Le stimulateur d’écoute permet cette assimilation en profondeur. La preuve : le sujet qui a fait quelques études en anglais et à qui l’on impose l’oreille anglaise a naturellement tendance à utiliser les règles de la grammaire anglaise, sans effort intellectuel de sa part.

 

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Les effets

C’est toute la structure de la langue qui s’installe d’un coup. Mieux, la psychologie elle-même du sujet est affectée, son comportement subit des modifications. Qu’on place un Français sous Oreille Électronique et qu’on lui demande de tracer un trait : sous fréquence française, il tracera un trait horizontal ; sous fréquence espagnole, il fera un trait descendant, tous ces tracés étant en rapport direct avec la courbe des fréquences.

Autre constatation : toute personne à qui l’on donne électroniquement une autre réceptivité acoustique que la sienne se met immédiatement à changer de posture. Sous oreille allemande, par exemple, on la voit se redresser, pousser avec la gorge, parler plus fort et se tenir absolument droite, perpendiculairement à l’axe de poussée du son. C’est dire l’influence du langage sur les conduites. Cette influence est à peine moins marquée sur la mentalité, la façon de raisonner et de concevoir. C’est d’ailleurs un fait bien connu que lorsqu’on réside quelque temps à l’étranger, on finit par prendre les attitudes mentales du cru.
 

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Langues, langage

L’être tout entier en question

Dans l’assimilation d’un idiome, c’est donc l’être tout entier qui est en question. Nous voilà loin de l’indigeste absorption de listes de vocabulaire avec quoi se confondait la quasi totalité de nos études en langues vivantes lorsque nous étions au lycée ! Les découvertes du professeur Alfred Tomatis confirment l’une des intuitions fondamentales du XXe siècle : l’homme est un tout.

Prenez un polyglotte et, tout en conversant avec lui, imposez lui différents types d’auditions au moyen d’une Oreille Électronique : tour à tour et à son propre insu, il se mettra à parler russe avec l’oreille russe, italien avec l’oreille italienne, arabe avec l’oreille arabe... car il est intimement persuadé qu’il continue de s’exprimer en français ! Enlevez sa structure d’audition à un Chinois, il ne pourra même plus penser ! Ce sont de tels faits qui ont contraint à réviser bien des idées qu’on se faisait auparavant sur les méthodes susceptibles de faire acquérir les langues étrangères.

 

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Ce que nous pouvons en conclure

Il faut bien préciser qu’il ne s’agit là que d’une technique d’appoint. L’appareil lui-même ne fait que prédisposer l’étudiant. Il ne le dispense en aucun cas d'apprendre la grammaire et le vocabulaire de la langue qu’il désire parler.

En revanche, en le plaçant psychologiquement dans une sorte de complicité avec l’objet de son étude, il lui fournit les motivations indispensables à son succès : on n’apprend rien, et surtout pas une langue étrangère, sans mettre à contribution tout un système.

La langue par la vision de A.A. Tomatis, à Mulhouse

 

Les Allemands n’entendent pas comme les Français…

 

… qui, eux-mêmes, n’ont pas la même oreille que les Italiens.

À chaque région du globe, à chaque pays correspondent divers types d’audition. Parler une langue, c’est donc tout d’abord adapter sa propre écoute aux fréquences acoustiques de cette langue.

Ce n’est pas toujours réalisable : il convient alors de conditionner l’oreille. Le professeur Tomatis a inventé et mis au point un appareil précieux : le stimulateur électronique, que certains laboratoires de langues utilisent avec succès.

Dans un laboratoire parisien, un sujet britannique achève d’enregistrer quelques textes dans sa langue natale. « Maintenant, lui dit l’opérateur lorsqu’il repose le micro, vous allez pouvoir vous entendre. Je vais vous placer ces écouteurs sur la tête. » L’homme se laisse faire de bonne grâce ; l’enregistrement commence de se dérouler. Stupéfaction ! Notre Anglais est incapable de comprendre les phrases qu’il a prononcées quelques minutes auparavant !

Que s’est-il passé ? Une chose très simple. L’expérience avait lieu, voilà déjà de nombreuses années, dans les laboratoires du professeur Alfred Tomatis. Grâce aux écouteurs reliés à un stimulateur électronique, l’opérateur avait tout bonnement donné au sujet une audition  qui n’était plus la sienne. En conséquence, le sujet était devenu comme sourd à son propre discours ! Cette anecdote est riche d’enseignements. Mieux, elle doit bouleverser bien des idées reçues chez ceux qui l’entendent pour la première fois.

On aurait pu croire, en effet – et les savants eux-mêmes ne s’en sont pas privés – qu’aux quatre coins du monde, les hommes entendaient de la même manière. Les recherches du professeur Alfred Tomatis ont imposé une révision urgente de cette conception parfaitement arbitraire. D’après ses travaux, menés dès le début des années 50, il s’avère qu’il existe, selon les régions du globe, différents types d’auditions, différentes « oreilles » qui correspondent d’ailleurs aux différentes langues, pour l’envelopper de façon globale.

 

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À chaque langue sa bande passante

Il ne faut pas s’étonner qu’il y ait une relation entre l’audition et la langue. Comme Tomatis l’avait démontré antérieurement : la voix ne contient que ce que ce que l’oreille entend, « on parle avec son oreille ». En fait, il ne faut même pas s’étonner qu’il existe à travers le monde, différents types de réceptivités aux messages sonores. René La Borderie, spécialiste de la pédagogie des langues vivantes, écrit : « Expliquerait-on autrement que les méridionaux à l’accent chantant soient plus disposés que d’autres à l'acquisition de la langue italienne ? Expliquerait-on autrement que l’opéra soit né en Italie et que l’italien soit la seule langue qui convienne parfaitement au chant lyrique ? ».

Il y a bien des façons d’expliquer ces phénomènes. La moins contestable est sans doute d’invoquer l’influence du milieu ambiant, notamment des conditions climatiques. « Vous remarquerez, » observe le professeur Tomatis, « qu’il est facile de parler anglais en Angleterre, alors que c’est très difficile en Espagne. » C’est l’impédance du lieu qui détermine la posture et l’adaptation de l’oreille. Les langues dites « fluides », par exemple, sont parlées en milieu humide, notamment dans les îles. La multiplicité des idiomes est liée au fait que, l’impédance changeant avec le lieu, la réceptivité se transforme et, par la suite, une même langue se modifie. C’est pourquoi les tentatives du type espéranto recouvrent un espoir purement mythique : une langue unique variera toujours en fonction des lieux dans lesquels on se trouvera.

Ainsi l’américain nasonne, contrairement à l’anglais, à l’italien ou à l’allemand. Mais lorsqu’un Anglais, un Italien ou un Allemand s’installe aux États-Unis, il se met bientôt à nasonner comme l’Amérindien qui était le premier occupant du pays. Toute langue parlée aux États-Unis va s’infléchir vers la résonance de l’endroit qui est très riche en 1 500 Hz. On peut noter au passage que l’anglais tel qu’il est parlé sur le continent américain est beaucoup mieux perçu par l’oreille française que le pur anglais d’Oxford. C’est dire qu’il existe, de ce seul point de vue (sans rapport avec la grammaire ni le vocabulaire) des affinités plus ou moins grandes entre les langues. Un Français, par exemple, apprendra plus facilement l’espagnol que l’anglais.

Intégration langues étrangères

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