Qu’est-ce que l’audio-psycho-phonologie à Mulhouse ?
Le Centre MOZARTIS à Mulhouse utilise la méthode de l’audio-psycho-phonologie qui a été fondée dans les années cinquante, selon A.A. Tomatis. Elle s’applique aux relations entre l’oreille et la voix, donc par corollaire entre l’écoute et la communication. Cette pédagogie d’écoute offre au sujet l’envie de communiquer avec l’autre en apprenant à mieux employer le système auditif qu’il possède.
Pourquoi la Voix Maternelle ?
Qu’est-ce que la Voix Maternelle ?
C’est le matériau le plus noble de l’audio-psycho-phonologie.
Il nous est toujours possible de réaliser une cure d'audio-psycho-phonologie par le biais de la thérapie de la Voix Maternelle. Celle-ci permet de renouveler la communication à l’époque où elle était toute puissante, où rien ne se mettait entre la mère et son fœtus.
Notre processus est le suivant : nous enregistrons la voix de la mère pendant une demi-heure puis nous la restituons de façon filtrée avec un simulateur électronique qui reproduit l’écoute fœtale, soit la façon dont on entend à l’intérieur du fœtus.
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Un texte de A.A. Tomatis :
«La mère fait son enfant, lui donne un nid en elle-même, le nourrit, le prépare à la vie par un dialogue fait de tous les contacts qu’elle peut avoir avec lui, la communication sonore en est le principal. La mère se révèle au fœtus par tous ses bruits organiques, viscéraux et surtout par sa voix. L’enfant tire toute la substance affective de cette voix qui parle… Il en est imbibé, imprégné, il intègre ainsi le support de sa langue maternelle . »
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Ceci est la première communication audio-vocale ! L’embryon puise dans cette communication, quand tout va bien, un sentiment de sécurité par lequel il peut s’épanouir de façon harmonieuse.
Il était tentant de penser que ce désir de communiquer n’était que celui de ne pas rompre ce lien, ou éventuellement de renouer une relation (ici, acoustique) aussi satisfaisante avec autrui.
C’est un fait acquis : le fœtus entend. Cela ne signifie pas toutefois qu’il entend comme nous autres, adultes, entendons. Il semblerait qu’une évolution ait lieu pour la fonction auditive : par exemple, de la naissance à la maturité, l’ouverture de l’oreille se fait progressivement. De plus, l’accouchement opère une modification fondamentale, car l’oreille, adaptée au milieu liquidien de la vie intra-utérine, doit subitement s’acclimater à un milieu aérien.
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« Avant la naissance, les trois parties de l’oreille : externe, moyenne et interne, sont donc acoustiquement adaptées aux mêmes fréquences, qui sont pratiquement celles de l’eau et qui siègent en grande partie au-delà de 8 000 hertz. À la naissance, on assiste à un véritable accouchement sonique. Les deux premiers étages de l’oreille du nourrisson, l’oreille externe et l’oreille moyenne vont devoir s’adapter aux impédances de l’air environnant, tandis que le troisième étage que représente l’oreille interne garde son milieu liquidien… Les premiers jours après la naissance laissent cependant l’enfant dans un état de transition sur le plan de la vie sonique. En effet, l’oreille moyenne, et en particulier la Trompe d’Eustache, garde pendant dix jours du liquide amniotique si bien que les deux étages – oreille moyenne et oreille interne – restent accordés aux mêmes fréquences, celles du milieu liquidien…
Après le dixième jour, tout s’éteint, oserai-je dire. C’est la grande période d’ombre sonore qui commence. La Trompe d’Eustache se vide de sa substance liquidienne, le nourrisson perd sa perception des aigus, il n’entend presque plus. Il va devoir, pendant des semaines, au cours d’un long apprentissage, chercher à augmenter le pouvoir d’accommodation de son oreille afin de retrouver peu à peu, à travers l’air environnant, le contact qu’il avait jadis avec cette voix qui le berçait au fond de son univers utérin. Progressivement le diaphragme auditif va s’ouvrir au monde sonore. »
— La nuit utérine d’Alfred Tomatis.
Les quatre fonctions de l’oreille
Son rôle est de recharger en permanence le cerveau en
énergie par le biais des fréquences aiguës. Elle les analyse et les transforme en stimuli pour exciter le cortex. 90 % de l’énergie dont a besoin le cerveau est apportée par les sons, le reste est fourni par l’alimentation, au niveau des glucides. Cette fonction reste quasiment ignorée.
Il est également question d’équilibration. L’oreille, avec le vestibule, commande tous les muscles moteurs du corps sans exception.
L’audition nous permet d’entendre.
L’écoute focalise l’attention, la concentration, la mémoire, distinguant l’homme de l’animal.
La confusion est souvent facile entre l’écoute et l’audition. Une différence fondamentale est pourtant de mise : entendre suppose une attitude passive quant à l’environnement sonore. Nous recevons les sons et les enregistrons comme des appareils de mesure classiques. Notre psychisme ne réalise aucune interprétation du message émis.
Écouter est tout autre chose. Une participation du sujet est requise, ainsi que son adhésion ou refus à l’encontre des messages qui vont jusqu’à l’oreille et au système nerveux. Recevoir une information, qu’importe sa provenance, être à l’écoute de ce qui nous entoure, cela demande une ouverture complète de la personnalité, de même qu’une certaine posture du corps contrôlée par l’oreille.
La différence entre entendre et écouter est la même que celle entre voir et vouloir voir.
On peut avoir une audition moyenne mais être toujours tendu vers le message qui arrive.
Témoignages
« Bonjour Madame,
C’était une expérience magnifique que nous avons vécu chez vous. Vous avez changé ma vie et celle de mon fils Mathis. Aujourd’hui, il est très calme, doux et consciencieux, à l’école. Il est en 6ème et a 17,43 de moyenne. « Un champion » comme vous le lui aviez prédit. D’ailleurs, il vous passe le bonjour.
Je vais voir pour peut-être revenir pour moi.
Je vous remercie encore pour toute la sérénité que vous nous avez apportée.
Bonne journée et bonne continuation.
Salutations, »
Nathalie B.
« Bonjour Madame,
Ce mail surtout pour vous remercier pour tout le chemin accompli avec Agnès !
Il est loin le temps où elle était gauchère et n’arrivait pas à écrire en même temps qu’elle écoutait et se faisait gronder par les profs pour sa lenteur et que son travail portait peu de fruits.
Elle est maintenant droitière et après 6 ans de cures régulières, elle a travaillé dur et a obtenu son bac ES avec mention très bien et a eu des notes exceptionnelles : 20 en Portugais et en Espagnol, 19 en Anglais, 17 en Maths, 15 en Histoire-Géo et Économie. Déjà, depuis 2 ans ses progrès étaient constants et son excellent dossier lui a permis d’être admise au bachelor de L’ESCP Europe, une des meilleures écoles de France.
Elle sera l’année prochaine étudiante, à Londres.
Merci encore pour tout ! »
Laure H.
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